L'ORIGINE DU MONDE...

C'est ce que j'ai demandé à mes amis auteurs (mâles) hier, parmi d'autres "cadavres exquis" et jeux littéraires organisés par les "Ecrivains Associés du Théâtre" pour le Festival de L'Oise. Cette aimable rencontre baptisée "Vice-Versa" par Igor Futterer réunit des auteur(e)s femmes mises sur le grill par un maître du jeu masculin et inversement des auteurs mâles torturés par un maître du jeu féminin. Le public est convié en complicité de ces joutes d'écritures et propose parfois le fruit de leurs cogitations. Hier, malgré le temps plus que maussade, une cinquantaine de spectateurs ont bravé les intempéries pour partager ce "remue- méninges". Paradoxalement ces écritures spontanées pour ne pas dire "automatiques" révèlent plus qu'il n'y paraît la personnalité de chaque auteur. J'ai pu sauver de la poubelle une jolie perle de cette écriture fragile et éphémère, qui ne souffre ni réflexion, ni relecture. "L'origine du monde": C'est un vallon nacré où perle un rêve humide"!!! Je pense que Gustave Courbet aurait été heureux que 141 ans après avoir mis le dernier coup de pinceau à son oeuvre, un auteur en offre cette définition.