Jour de tempête, c'est beau ce remue-ménage météorologique. J'aime. Mais, je ne sais pourquoi aujourd'hui était un jour morose, ni triste, ni gai...à l'image de la France anesthésiée de ces derniers mois. Le grondement, mais sans l'orage. Les éclairs dans un ciel sec, les commentaires mous d'une gauche châtrée et l'arrogance persistante des petits chefs, bien propres sur eux, les têtes à claques style François Coppé ou Devedjian. Envie de fermer la télé et curiosité malsaine d'attendre quelques nouveaux résultats agréables à entendre...Lyon, Dieppe, Rodez et qui sait peut-être Strasbourg, Toulouse ou Marseille...Un drôle de sentiment d'attente, d'inaccompli mêlé d'espoir et d'angoisse. Une journée bizarre entre deux représentations, deux tentatives d'écritures avortées entre lassitude de fin d'hiver et rêve de printemps. Il y a quelques années, j'avais écrit une chanson dont le refrain disait: " Y a des jours comme ça
Où vaudrait mieux pas
Ouvrir ses mirettes
T'es pas à la fête
Du matin au soir
C'est la journée noire..."
Il en faut des comme ça, pour mieux apprécier les autres et l'arrivée des hirondelles!