LETTRE (D'UNE )PERSANE SANS PAPIERS...
Bonjour, je m’appelle Canelle et je suis une Persane sans papiers, c’est –à -dire dans notre langage : «Je suis sans pédigrée ». A vrai dire, rien ne prouve que je sois Persane, si ce n’est la parole de celui qui a extorqué une centaine d’euros à Ma Maîtresse en affirmant une filiation noble du côté de mon père , issu d’une lignée blanche à longs poils et roturière du côté de ma mère, issue d’une lignée « européen tigré » assez banale. Je dois avouer en toute modestie que la beauté de ma fourrure, le toucher soyeux de mes longs poils et l’importance d’une queue majestueuse que je tiens fièrement dressée comme un plumeau des girls du Lido, pourraient attester de la noblesse de mes ancêtres. Si la technique me le permet, je mettrai quelques représentations photographiques de mon anatomie avantageuse à votre intention. Bien, maintenant que je me suis brièvement présentée, il est temps que je vous annonce ma prise de pouvoir. En effet, Ma Maîtresse n’arrêtant pas de se plaindre sur les lenteurs de son internet breton (A vrai dire, je crois qu’elle cherchait des raisons valables pour se livrer corps et âme à une paresse vacancière), j’ai décidé de reprendre ce blog entre mes griffes pour témoigner ici de MA vision du Monde et des Humains et de l’univers restreint de Ma Maîtresse. Vaste programme ! J’espère être à la hauteur de mes ambitions et je vous demande par avance toute votre indulgence pour les coups de griffes les ratures éventuelles…
Ce matin, 25 août, levée en même temps que Ma Maîtresse, vers 8h, tandis qu’elle prend son petit déjeuner en jetant un œil morose sur le temps gris et frisquet, j’écoute les infos sur France-Inter et je dois avouer que j’ai pris un grand plaisir à entendre le petit facteur tenir tête à ses détracteurs. Son discours me semble de plus en plus solide et argumenté face aux tenants du pouvoir capitaliste et aux pitoyables socialistes sur leur radeau de la Méduse. Olivier – c’est le prénom du petit facteur – parle d’un monde nouveau à inventer, un monde différent des modèles déjà tristement expérimentés, le communisme dévoyé et le capitalisme pour une poignée de privilégiés. Utopie ? Peut-être…Mais que serions-nous sans l’Utopie ? « I have a dream… » avait dit Martin Luther King, « Imagine » avait répondu John Lennon…Bon, d’acoord, tous les deux sont morts assassinés, mais c’est pas une raison pour désespérer sur la bonne volonté des Humains !
Après les infos, ma maîtresse est partie faire son footing sa petite balade matinale sur la plage et moi, je suis retournée me lover sous une couverture. J’ai dormi toute la journée, il faisait trop frais pour mettre une patte dehors !
A suivre…
Ce matin, 25 août, levée en même temps que Ma Maîtresse, vers 8h, tandis qu’elle prend son petit déjeuner en jetant un œil morose sur le temps gris et frisquet, j’écoute les infos sur France-Inter et je dois avouer que j’ai pris un grand plaisir à entendre le petit facteur tenir tête à ses détracteurs. Son discours me semble de plus en plus solide et argumenté face aux tenants du pouvoir capitaliste et aux pitoyables socialistes sur leur radeau de la Méduse. Olivier – c’est le prénom du petit facteur – parle d’un monde nouveau à inventer, un monde différent des modèles déjà tristement expérimentés, le communisme dévoyé et le capitalisme pour une poignée de privilégiés. Utopie ? Peut-être…Mais que serions-nous sans l’Utopie ? « I have a dream… » avait dit Martin Luther King, « Imagine » avait répondu John Lennon…Bon, d’acoord, tous les deux sont morts assassinés, mais c’est pas une raison pour désespérer sur la bonne volonté des Humains !
Après les infos, ma maîtresse est partie faire son footing sa petite balade matinale sur la plage et moi, je suis retournée me lover sous une couverture. J’ai dormi toute la journée, il faisait trop frais pour mettre une patte dehors !
A suivre…
