LETTRE (D'UNE )PERSANE SANS PAPIERS...(suite)
EPISODE V
Comme vous l’avez remarqué, je n’ai pas posé mes griffes sur ce clavier depuis le…31 Août 2008.
Tout allait bien, il faisait plutôt beau, et pourtant je boudais un peu. Je n’aime pas le mot « rentrée » dont on bassine mes jolies oreilles (poilues) depuis la mi-août (miaou) et à un rythme accéléré depuis lundi dernier. « Rentrée » s’oppose à « Sortie » au moment de l’année où justement je jouis de la LIBERTÉ du "dehors". Le moment où je peux respirer les senteurs marines et toutes sortes de fragrances inconnues de ma petite truffe parisienne. Pourquoi les « Humains » ont-ils inventé la « rentrée » ? A croire que cette drôle d’espèce de bipèdes aime à se faire du mal, à moins que ce ne soit qu’une question de vocabulaire mal assimilé (de ma part) Tiens ! à propos de « vocabulaire », en m’allongeant sur le transat pour admirer le coucher de soleil sur la mer, je vois que Ma Maîtresse a oublié là, le livre d’Italo Calvino « Si par une nuit d’hiver, un voyageur… » qu’elle vient de terminer.Comme d’habitude quand elle adore un livre, elle tarde à atteindre la dernière page, comme on refuse d’accepter la séparation d’avec l’être aimé. Elle traîne, lit quelques lignes, abandonne le livre dans un coin, y revient. Enfin, je l’ai vue relire deux ou trois fois les dernières lignes du dernier chapitre, souligner quelques phrases de son crayon papier et refermer le livre. Elle avait des étoiles dans les yeux. Elle a poussé un long soupir (presque indécent) en murmurant : « Attention, chef-d’œuvre ! » J’étais un peu jalouse de cet "Italo" qui paraissait donner tant de bonheur à Ma Maîtresse avec ce livre qui contient à lui seul dix romans, paraît-il ! J’envie parfois les Humains d’accéder à ces plaisirs inaccessibles à ma petite cervelle féline, mais tant pis, je me console en écoutant à la radio les dernières facéties de « Jacouille la fripouille » et de « Nicolas 1er, roi d’Europe et de Corse »…
Tout allait bien, il faisait plutôt beau, et pourtant je boudais un peu. Je n’aime pas le mot « rentrée » dont on bassine mes jolies oreilles (poilues) depuis la mi-août (miaou) et à un rythme accéléré depuis lundi dernier. « Rentrée » s’oppose à « Sortie » au moment de l’année où justement je jouis de la LIBERTÉ du "dehors". Le moment où je peux respirer les senteurs marines et toutes sortes de fragrances inconnues de ma petite truffe parisienne. Pourquoi les « Humains » ont-ils inventé la « rentrée » ? A croire que cette drôle d’espèce de bipèdes aime à se faire du mal, à moins que ce ne soit qu’une question de vocabulaire mal assimilé (de ma part) Tiens ! à propos de « vocabulaire », en m’allongeant sur le transat pour admirer le coucher de soleil sur la mer, je vois que Ma Maîtresse a oublié là, le livre d’Italo Calvino « Si par une nuit d’hiver, un voyageur… » qu’elle vient de terminer.Comme d’habitude quand elle adore un livre, elle tarde à atteindre la dernière page, comme on refuse d’accepter la séparation d’avec l’être aimé. Elle traîne, lit quelques lignes, abandonne le livre dans un coin, y revient. Enfin, je l’ai vue relire deux ou trois fois les dernières lignes du dernier chapitre, souligner quelques phrases de son crayon papier et refermer le livre. Elle avait des étoiles dans les yeux. Elle a poussé un long soupir (presque indécent) en murmurant : « Attention, chef-d’œuvre ! » J’étais un peu jalouse de cet "Italo" qui paraissait donner tant de bonheur à Ma Maîtresse avec ce livre qui contient à lui seul dix romans, paraît-il ! J’envie parfois les Humains d’accéder à ces plaisirs inaccessibles à ma petite cervelle féline, mais tant pis, je me console en écoutant à la radio les dernières facéties de « Jacouille la fripouille » et de « Nicolas 1er, roi d’Europe et de Corse »…
