J'ai choisi de mettre cette jolie maison savoyarde sous la neige plutôt que des photos de la manif contre les massacres de GAZA à laquelle je participais cet après-midi à Paris, vos journaux préférés et les infos télévisuelles se chargeront de vous donner des images de l'immense foule bigarrée qui demandait avec véhémence l'arrêt définitif de cette guerre fratricide. J'ai vu parmi les adultes, nombre d'enfants qui portaient un foulard palestinien sur la tête et des tee-shirts maculés de peinture rouge pour nous rappeler, s'il en était besoin, que les premières victimes de cette guerre - de toutes les guerres - sont les enfants innocents de tous les crimes de leurs aînés. J'ai donc choisi la photo paisible de ce chaleureux gite appelé "LA CLÉMENTINE" où nous avons passé à la Toussaint une semaine de bonheur au pays de Mandrin, pour contraster avec l'horreur au quotidien que vit une partie de l'humanité. MANDRIN nous manque sans doute, pour remettre en question le POUVOIR ABSOLU et les nouveaux FERMIERS GÉNÉRAUX que sont les BANQUIERS, féroces gardiens du CAPITALISME aveugle... Hier, au journal de la 2, le joyeux PUJADAS annonçait le sourire en banane, que le froid et l'enneigement de JANVIER (c'est à dire du coeur de l'hiver ! ) comme la principale information de la journée, alors que des enfants crevaient en PALESTINE et que les SDF se multipliaient sur les trottoirs glacés de nos villes. Pour essayer d'ailleurs de garder un peu d'optimisme plus conforme à la photo, digne d'illuster un livre de contes pour enfants, je vais vous raconter un joli conte de Noël plutôt que de vitupérer une fois de plus contre les gesticulations stériles du clown qui se prend pour Napoléon ! Donc, un de mes amis, agent d'artistes, VIP, un rien DANDY et gentiment fortuné, passait son reveillon dans un grand restaurant parisien. Jusque là rien d'extraordinaire, mais ce qui est plus surprenant, c'est le dégoût qui le prit brutalement au milieu du repas devant l'indécence de cette débauche de fric et de luxe, au point qu'il ne pût terminer le festin . En traversant les "beaux quartiers" pour rentrer chez lui, il vit un SDF grelottant devant une porte cochère, il arrêta sa voiture pour lui donner le contenu intégral de son portefeuille.. L'histoire ne dit pas si le SDF fût prêt à jurer ensuite que le PERE NOEL existait puisqu'il l'avait rencontré ! Dans mon prochain billet, j'essaierai de vous parler de mon"JE" côté théâtre et écriture, sans oublier pour autant le-les massacres à nos portes et au delà.
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