UNE HISTOIRE DE...VIOLON...
Pendant que Ma Maîtresse hésite sur le sujet de son prochain billet. Billet sur le "Conseil de la Création Artistique" présidé par l'Omniprésident, aidé par un ex-Maoïste repenti,"Conseil" pour l'élaboration d'une "CULTURE OFFICIELLE", culture de l'EXCELLENCE of course!, ou bien un billet sur l'Atelier d'Ecriture dont elle vient de prendre la responsabilité dans une médiathèque de la banlieue parisienne, ou bien des derniers spectacles vus, ou bien des derniers livres lus...Bref, pendant que MA MAÎTRESSE réfléchit, moi, sa "PERSANE (sans papiers) " je vous écris cette lettre, pour vous raconter une histoire que je trouve édifiante et dont je vais tenter de vous donner "l'ESSENCE" ou "LES SENS" (pardonnez à ma cervelle féline qui ne pratique pas toujours dans les règles de l'art la langue humaine !) Donc: "Par un froid matin de janvier, un homme s'assoit dans le métro à Washington et commence à jouer du violon. (Banal)... Il joue 6 pièces de Bach pendant environ 45 minutes. Pendant ce temps, comme c'est une heure d'affluence, plusieurs milliers de personnes passent par là.
Au bout de 3 min, un homme d'âge moyen remarque qu'un musicien est en train de jouer. Il ralentit le pas pendant quelques secondes puis accélére pour rattraper le temps perdu....Une minute plus tard, une femme jette de l'argent dans la sébile sans s'arrêter...Quelques minutes plus tard, quelqu'un s'adosse au mur pour l'écouter, mais regarde sa montre et reprend sa course....Celui qui fut le plus attentif fut un garçon de 3 ans....Durant les 45 minutes où le musicien a joué, seules 6 personnes se sont arrêtées et sont restèes un moment... Quand il s'arrêta de jouer ... Personne ne le remarqua. Personne n'applaudit ou ne manifesta un signe de reconnaissance. Personne ne le savait, mais le violoniste était JOSHUA BELL, (c'est lui, sur la photo) l'un des meilleurs musiciens du monde. Il venait de jouer l'un des morceaux les plus difficiles jamais écrits, avec un violon d'une valeur de 3,5 millions de dollars...
2 jours avant qu'il ne joue dans le métro, il jouait à guichets fermés dans un théâtre de Boston, où les places avaient été vendues, en moyenne, 100 dollars chaque.
Ceci est une histoire vraie. JOSHUA BELL jouant incognito dans le métro était une expérience, organisée par le WASHINGTON POST, sur la perception, le goût et les priorités des gens. L'argument en était: PERCEVONS-NOUS LA BEAUTÉ ? Nous arrêtons-nous pour l'apprécier? RECONNAISSONS-NOUS LE TALENT DANS UN CONTEXTE INATTENDU ?
L'une des conclusions possibles à une telle expérience pourrait être celle-ci:
Si nous n'avons pas un moment pour nous arrêter et écouter l'un des meilleurs musiciens du monde jouer la meilleure musique jamais écrite, combien d'autres choses ratons-nous?" (résumé d'un article paru dans le Washington Post).
Je vous laisse méditer...
Au bout de 3 min, un homme d'âge moyen remarque qu'un musicien est en train de jouer. Il ralentit le pas pendant quelques secondes puis accélére pour rattraper le temps perdu....Une minute plus tard, une femme jette de l'argent dans la sébile sans s'arrêter...Quelques minutes plus tard, quelqu'un s'adosse au mur pour l'écouter, mais regarde sa montre et reprend sa course....Celui qui fut le plus attentif fut un garçon de 3 ans....Durant les 45 minutes où le musicien a joué, seules 6 personnes se sont arrêtées et sont restèes un moment... Quand il s'arrêta de jouer ... Personne ne le remarqua. Personne n'applaudit ou ne manifesta un signe de reconnaissance. Personne ne le savait, mais le violoniste était JOSHUA BELL, (c'est lui, sur la photo) l'un des meilleurs musiciens du monde. Il venait de jouer l'un des morceaux les plus difficiles jamais écrits, avec un violon d'une valeur de 3,5 millions de dollars...
2 jours avant qu'il ne joue dans le métro, il jouait à guichets fermés dans un théâtre de Boston, où les places avaient été vendues, en moyenne, 100 dollars chaque.
Ceci est une histoire vraie. JOSHUA BELL jouant incognito dans le métro était une expérience, organisée par le WASHINGTON POST, sur la perception, le goût et les priorités des gens. L'argument en était: PERCEVONS-NOUS LA BEAUTÉ ? Nous arrêtons-nous pour l'apprécier? RECONNAISSONS-NOUS LE TALENT DANS UN CONTEXTE INATTENDU ?
L'une des conclusions possibles à une telle expérience pourrait être celle-ci:
Si nous n'avons pas un moment pour nous arrêter et écouter l'un des meilleurs musiciens du monde jouer la meilleure musique jamais écrite, combien d'autres choses ratons-nous?" (résumé d'un article paru dans le Washington Post).
Je vous laisse méditer...