D'accord, en me voyant ainsi affalée sur la plus haute poutre du dernier étage de la CLÉMENTINE, vous pourriez penser que le farniente fut ma principale occupation durant ce séjour en SAVOIE ! O que nenni, contrairement aux apparences, j'observe, je guette, je réfléchis et me questionne encore et toujours sur l'agitation "HUMAINE" que je trouve bien souvent vaine. Beaucoup d'énergie déployée et peu de production, si je me réfère à la plus proche des Humaines de mon entourage, à savoir MA MAÎTRESSE. Deux articles en 9 jours ! Franchement! Pas de quoi être fière...Et encore, quand je dis DEUX articles, on pourrait presque dire : Un article et demi, puisque Ma Maîtresse a emprunté la plume du grand Victor (né comme elle un 26 février , soit dit en passant) pour assurer la partie la plus talentueuse et la plus pertinente de son article. Pourtant, Ma Maîtresse était arrivée dans le "gîte magique" pleine de bonnes résolutions et mille idées à faire éclore, crayons, papiers et ordi. J'ai remarqué qu'elle avait souvent les yeux plus gros que le ventre, et une fois de plus, elle a consacré plus de temps à ses amis HUMAINS, qu'à son plan de carrière !! Enfin, j'emploie ce terme sans savoir exactement ce qu'il signifie... J'ai juste entendu certains humains l'employer pour dire que chaque minute valaient de l'argent et que le temps consacré à l'écoute et à la découverte des autres était du temps perdu, donc de l'argent perdu, donc que la carrière - faute de plans - s'effondrait. J'en conclus que Ma Maîtresse est mal barrée pour devenir Victor Hugo, une fois de plus, elle a préféré le temps partagé avec toutes ces amitiés neuves et passionnantes, nées autour de "TRACTEURS" (voir articles dans la rubrique du même nom pour ceux qui ont manqué des épisodes)Si Ma Maîtresse manque de temps à son retour à Paris, je me propose d'ailleurs de prendre le relais pour écrire les portraits de certains d'entre eux de FABRICE, le fermier atypique de Ste Marie d'Alvey, à GUY GARNIER, le peintre de THEYS, à CHANTAL , notre hôtesse, en passant par JEAN NOEL, le "seigneur" du Bocage fleuri pour vous apprendre à les découvrir et à les aimer et qui sait peut-être un jour venir les rencontrer au PAYS de MANDRIN. Quoi qu'il en soit, Ma Maîtresse devrait retrouver la vie parisienne avec sérénité, puisque suivant le conseil de Fabrice, qui soigne le stress de ses vaches avec quelques gouttes de "FLEURS DE BACH", elle s'est empressée d'aller en acheter - ce n'est pas réservée aux vaches ! - dans une de ces boutiques humaines surmontées d'une croix vertes, on appelle ça "RESCUE", c'est tout dire! 
