CE N'EST QU'UN DÉBUT (suite)
La France ne se résume pas à sa capitale, et malgré tout l'amour que je porte à Paris, mon coeur de militante bat plus fort que mon coeur de parisienne d'élection. Cet après midi, malgré le beeau soleil de cette exceptionnelle journée d'automne (...indien !) j'ai favorisé la manif, plutôt qu'une balade au magnifique pays de Mandrin. Grâce à la complicité de Chantal, mon hôtesse hors du commun (je vous reparlerai de ce gîte, appelé "La Clémentine" dans un prochain article) qui a accepté de m'accompagner à Chambéry, nous avons pu rejoindre la manifestation savoyarde. Quel bonheur, d'une part de voir qu'ici, comme à Paris ou dans d'autres villes de France, il y avait du MONDE, beaucoup de MONDE pour refuser cette loi passée en force, mais aussi pour refuser le mépris d'une politique qui écrase les petites gens, au seul profit des nantis. ici, plus encore qu'à Paris, j'ai ressenti une vraie fraternité intergénérationelle, dans la foule on pouvait voir de jeunes mères avec leurs poussettes, des étudiants aussi bien que des crinières blanches. J'ai hélas raté la photo d'un "papi" tout petit, un peu voûté, mais marchant encore à belle allure (puisque je l'ai perdu dans la foule) portant seul, une panneau à quatre faces proprement écrit à la main, qui nous parlait du manque de travail des jeunes et de l'épuisement des vieux. J'ai pris quelques clichés pour témoigner d'un grondement encore bon enfant mais qui pourrait à la longue devenir une menace pour un état rédibitoirement sourd. C'est bien "CHAMBÉ EN LUTTE" et non Chambé en zut!