J-25...
Les choses se précisent "LE" voyage à ALGER quitte les zones de l'impossible, du possible, du probable, du virtuel...pour devenir une réalité prochaine. Et ce qui n'était, il y a quelques mois encore, qu'un désir secret presque indicible, devient un FUTUR PROCHE et ...public. Ce n'est plus un secret, je commence à en parler sur ce blog et à des AMI(E)S et justement en début de semaine, après avoir écrit mon "J-30", j'ai éprouvé le besoin d'appeler un de mes amis de longue date, agent artistique et natif d'ALGER., prenant des nouvelles de sa santé, j'en profite pour glisser: "Il faudrait que nous parvenions à nous voir avant le 25 mai, je vais à ALGER" ...Court silence, éclat de rire nerveux : "NON !!!!! Je n'y crois pas ! Tu es folle ! Mais quel courage!...Il faut absolument que l'on se voit avant ton départ" BRRRR!!!! Deux heures plus tard, en faisant mes courses dans les alentours, je rencontre une de mes amies de longue date aussi, comédienne devenue psy ( mais oui, le théâtre mène à tout et la "PSY" peut aider à lever les inhibitions comme le THÉÂTRE, n'en déplaise à l'ami Michel ONFRAY, qui peut aussi dire des conneries) Bref, je rencontre cette amie, que le hasard a fait également naître à Alger ! Je lui fais part de mon prochain voyage et je vois ses yeux me regarder avec un ahurissement inquiet: "Tu vas à ALGER !...Tu as du courage !...J'ai regardé sur le site des "Affaires Etrangères", ils disent qu'il est préférable de ne pas s'y rendre, s'il n'y a pas d'obligation"...Je réponds que je n'ai pas vu cette mise en garde et que mon correspondant à Alger ne me dit rien de tel. Elle hoche la tête de l' air entendu de celle qui sait, mais qui ne veut pas en dire plus ... Jalousie ? Peut-être, "transfert "de trouille ? Peut-être... Depuis, j'essaie de répondre à la question: "Pourquoi veux-tu retourner à ALGER ? " L'éventualité de ce retour m'avait effleurée quelques fois, quand certains amis en revenaient, mais je n'y avais jamais pensé sérieusement. Il y avait tant d'autres voyages à faire, tant d'autres terres à découvrir, je ne ressentais aucune envie de me confronter avec une quelconque nostalgie. Et puis ce fut la mort de ma mère, donc d'un pan de cette mémoire là, et puis ce fut l'année CAMUS et la ressurection de cet homme là, de cette pensée humaniste là...Et le désir de ce voyage est brusquement devenu viscéral. Vingt cinq jours maintenant me séparent de la confrontation du désir à la réalité !...Et d'une possible réponse.
Photo "Jacqueline" ( Je suis née quelque part en contre-bas entre ces palmiers et ces eucalyptus...)