THE WINNER IS...
Merci tout d'abord à celles et ceux qui ont bien voulu suivre ce petit jeu bien innocent, destiné surtout à enterrer pour quelques jours la hache de guerre de mes révoltes quotidiennes. Pour éviter les ulcères à l'estomac devant mon impuissance et celles de mes concitoyens embarqués dans une république à la dérive...Chut! Tais-toi, ce n'est pas le propos du jour ! Revenons à la "DEVINETTE". J'ai savouré vos réponses avec grand bonheur et chacune me confirme la personnalité de ceux et celles que j'ai appris à connaître au fil de nos correspondances derrière nos écrans respectifs. Vous avez remarqué que je fais comme aux MOLIÈRES ou aux CESARS, je fais durer le suspens, mon enveloppe à la main, avant de dévoiler le nom du "GAGNANT". THE WINNER IS... Roulement de tambours....Silence. L'enveloppe est toujours intact. Avant de dévoiler le nom, je tiens encore à dire toute mon admiration à ANDIAMO pour son imagination débordante, aux efforts méritoires des "filles" Liza, Brigitte, Jacqueline , Chantal, pour plancher sur un sujet qui ne les passionnait pas, pas plus que Renard, Alain ou Pascal, mais qui l'ont fait pour me faire plairsir. J'y suis sensible! Les propositions se sont précisées avec REGIS que l'on peut "nominer" 1er ACCESSIT !...Et THE WINNER IS....nouveau roulement de tambour : CRABILLOU et on applaudit bien fort. Cet assemblage de bois, de tiges de métal et de cames et (sur le côté d'un mouvement d'horlogerie) est bien le mécanisme d'automates. Maintenant, je me dois de vous raconter un peu son histoire.
Il était une fois, à la fin du siècle dernier, une comédienne qui rêvait de personnages de théâtre, ou plus exactement de tous ceux qu'elle ne pourrait jamais incarner : HAMLET, CYRANO ou ARLEQUIN etc. D'abord pour faire plaisir à une amie, elle voulût s'essayer à la fabrication d'un polichinelle, puis, prise au jeu, elle perfectionna sa technique et pétrit et conçut suffisamment de petits personnages, pour encombrer son appartement Montmartrois et tenter une exposition dans une galerie près des Abbesses. Joli succès d'estime et vente de quelques pièces, mais que faire du reste? Une jolie boutique spécialisée, près de Beaubourg en pris quelques unes en dépôt et...de fil en aiguilles, de moulages en pose de perruques, ce qui était un joli hobby devint une passion gourmande, envahissante et chronophage. Mais qu'importe le plaisir était là et le désir de se perfectionner, de créer, d'inventer. Il y eût une série comédia dell arte, une série les grands personnages de théâtre, une série "Révolution française", une série "Personnages de de Granville" Etc. La jeune femme qui tenait la boutique en demandait toujours plus, elle voulût un jour des AUTOMATES ! Ciel ! La comédienne était habile à modeler et à construire et à coudre ses petits pantins...Mais elle était un peu fâchée avec la mécanique. Le défi amusa son compagnon. C'est ce qu'on appelle être "complémentaires". Ainsi fût fait. A deux, ils donnèrent vie au LAPIN D'ALICE, A UN ALCHIMISTE, AUX PEINES DE COEUR D'UNE CHATTE ANGLAISE, à GEPETTO et PINOCCHIO etc.
La dernière création fut " LA BELLE ET LA BÊTE" une folie, à douze mouvements....Qui fût un moment exposée dans la boutique, puis cassée, reléguée sur une étagère et enfin, récupérée par ses créateurs quand la boutique vint à changer de propriétaires. Emballée de papier bulles, elle dormait depuis une décennie dans notre placard. On remettait toujours au lendemain, l'idée de descendre "la chose", d'examiner l'ampleur des dégâts et d'envisager une remise en état...Mais...L'ancien employé de la boutique est devenu propriétaire (mais oui, ça arrive) Il connaissait toutes les marionnettes de la comédienne et cet automate ambitieux. Il proposa de le remettre en vitrine s'il était réparé...Et voilà! Hélas, les dégâts étaient beaucoup plus importants que prévu. Il a fallu tout désosser...et repartir (presque ) à zéro. C'est pourquoi vous ne verrez pour le moment que cette photo du décor et de la "Bête "en cours de restauration( ! mais si vous y tenez, je vous tiendrez au courant de l'évolution)

Il était une fois, à la fin du siècle dernier, une comédienne qui rêvait de personnages de théâtre, ou plus exactement de tous ceux qu'elle ne pourrait jamais incarner : HAMLET, CYRANO ou ARLEQUIN etc. D'abord pour faire plaisir à une amie, elle voulût s'essayer à la fabrication d'un polichinelle, puis, prise au jeu, elle perfectionna sa technique et pétrit et conçut suffisamment de petits personnages, pour encombrer son appartement Montmartrois et tenter une exposition dans une galerie près des Abbesses. Joli succès d'estime et vente de quelques pièces, mais que faire du reste? Une jolie boutique spécialisée, près de Beaubourg en pris quelques unes en dépôt et...de fil en aiguilles, de moulages en pose de perruques, ce qui était un joli hobby devint une passion gourmande, envahissante et chronophage. Mais qu'importe le plaisir était là et le désir de se perfectionner, de créer, d'inventer. Il y eût une série comédia dell arte, une série les grands personnages de théâtre, une série "Révolution française", une série "Personnages de de Granville" Etc. La jeune femme qui tenait la boutique en demandait toujours plus, elle voulût un jour des AUTOMATES ! Ciel ! La comédienne était habile à modeler et à construire et à coudre ses petits pantins...Mais elle était un peu fâchée avec la mécanique. Le défi amusa son compagnon. C'est ce qu'on appelle être "complémentaires". Ainsi fût fait. A deux, ils donnèrent vie au LAPIN D'ALICE, A UN ALCHIMISTE, AUX PEINES DE COEUR D'UNE CHATTE ANGLAISE, à GEPETTO et PINOCCHIO etc.
La dernière création fut " LA BELLE ET LA BÊTE" une folie, à douze mouvements....Qui fût un moment exposée dans la boutique, puis cassée, reléguée sur une étagère et enfin, récupérée par ses créateurs quand la boutique vint à changer de propriétaires. Emballée de papier bulles, elle dormait depuis une décennie dans notre placard. On remettait toujours au lendemain, l'idée de descendre "la chose", d'examiner l'ampleur des dégâts et d'envisager une remise en état...Mais...L'ancien employé de la boutique est devenu propriétaire (mais oui, ça arrive) Il connaissait toutes les marionnettes de la comédienne et cet automate ambitieux. Il proposa de le remettre en vitrine s'il était réparé...Et voilà! Hélas, les dégâts étaient beaucoup plus importants que prévu. Il a fallu tout désosser...et repartir (presque ) à zéro. C'est pourquoi vous ne verrez pour le moment que cette photo du décor et de la "Bête "en cours de restauration( ! mais si vous y tenez, je vous tiendrez au courant de l'évolution)

