FÉDÉRONS NOS COLÈRES...
Samedi, malgré le froid intense qui régnait sur Paris et incitait à rester sous la couette, je me suis courageusement levée de bonne heure pour arriver parmi les premiers au "104" (les anciennes Pompes Funèbres de Paris, qui avaient fait l'objet de ma part, d'un petit billet acide lors de l'inauguraiton le 3 octobre 2008)
Donc, pourquoi se lever dans le froid pour aller au "104" à 10h, le samedi 31 janvier ? Mais...pour répondre à "l' Appel" ! Et même à "l'Appel des Appels"! Je vous accorde que le titre générique est un peu obscur, mais que l'initiative au contraire est très ouverte et répond à un besoin de sortir des corporatismes pour tenter de rassembler les colères et découvrir les points d'achoppements communs dans différents domaines censés dépendre du "SERVICE PUBLIC" ! L'intitulé du programme de la matinée était ambitieux et prometteur (et on peut dire, qu'il a tenu ses promesses !): QU'EST-CE QUI NE VAS PAS dans l'INFORMATION, QU'EST-CE QUI NE VA PAS dans LA CULTURE, QU'EST-CE QUI NE VA PAS dans...LA JUSTICE, LA PREVENTION et LE SOIN MEDICO-SOCIAL, L'EDUCATION, LA RECHERCHE ET L'UNIVERSITÉ, l'HOPITAL et le "SOIN SOMATIQUE", le SOIN PSYCHIQUE et LA SANTÉ MENTALE !...Nous avons été 53.000 à signer la pétition de l'APPEL DES APPELS et un millier - 500 dedans et autant dehors - pour entendre les intervenants samedi au "104". Durant auatre heures j'ai enregistré l'image d'une société à la dérive, sapée de toutes parts par des déluges de réformes qui tendent à gommer les trois mots de la devise de notre République ! Roland GORI (professeur de psychopathologie clinique à l'Université de Marseille) qui ouvrait la séance a dit : "Je ressens de la colère et du chagrin(...)mais nous pouvons transformer cette colère et ce chagrin en espoir(...) L'Appel des Appels a pour vocation de se faire le passeur de toutes ces colères (...) Nous voulons vivre dans un monde habitable pour tous" Ensuite se succèdent à la tribune des journalistes, statisticiens (mais oui eux aussi ont des revendications légitimes sur l'indépendance de leur métier) cinéastes, metteur en scène, médecins, magistrats ou psys...Et l'on se rend compte à les entendre que c'est vraiment une politique mise en place pour "diviser et mieux régner", qui affame le SERVICE PUBLIC pour mieux justifier son "mauvais fonctionnement" et justifier sa PRIVATISATION. J'ai pris des pages et des pages de notes dans mon petit carnet, mais je crois que l'ensemble des textes sera disponibles sur le site. A SUIVRE...ABSOLUMENT !
DERNIÈRE MINUTE LUNDI 2 FEVRIER :

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