RETOUR(S)...
"Retours" au pluriel, puisque l'escapade vers ma terre natale est déjà finie, et que le retour vers ma ville d'adoption est donc consommé depuis hier. Je dois avouer d'ailleurs que la transition est un peu brutale, un déluge quasi automnale étant au rendez-vous côté parisien. POÉTIQUEMENT, je pourrais dire que le ciel pleure avec moi cette nouvelle séparation, plus prosaïquement, je dirai qu'il fait un temps de merde inadmissible en ce premier jour de juin ! Jugez par vous même..Je rentre donc la tête pleine de couleurs et d'images et le coeur débordant d'émotions...(je m'empresse de préciser "d'émotions saines et neuves"), ce court séjour n'a pas été un pélerinage de pleureuse sur la terre de ses ancêtres, mais plutôt un jeu de piste à la recherche des petites "madeleines proustiennes" plus ou moins sucrées, épicées ou roboratives, mais toujours accompagnées de témoignages d'amitié d'une chaleur inouïe. Les ALGÉRIENS ne sont peut-être pas tous MÉCANICIENS comme l'affirme l'humoriste FELLAG, mais je peux jurer qu'ils ont tous un sens de l'HOSPITALITÉ qui pourrait faire rougir plus d'un parisien ! Comme vous vous en doutez, j'ai rapporté dans mes valises mille choses à vous raconter, à vous offrir : photots, anecdotes, visites guidées et moments de partage singuliers...Je ne vous donnerai pas l'intégralité de mes notes, certaines touchent à des émotions trop intimes, trop "privées", mais à partir de demain, je livrerai, promis, diverses pages arrachées du journal que j'ai tenu durant ce voyage, accompagnées de photos, bien sûr. Pour aujourd'hui, je vous laisse apprécier l'immense écart entre PARIS et ALGER....côté climatique !